Circonscription de Senlis

DSDEN de l’Oise

Sommaire


La présentation du calendrier scolaire constitue toujours un moment fort pour la société. Il doit, en premier lieu, assurer des rythmes d'apprentissages efficaces et respectueux de l'intérêt des enfants. Au-delà, dans notre pays où l'École est au coeur de la République, le calendrier scolaire représente davantage que le seul emploi du temps des membres de la communauté éducative, au premier rang desquels les enseignants et les familles. Il fixe aussi le rythme de l'activité sociale de nombreux français, il constitue une référence, parfois déterminante, pour les institutions, entreprises. C'est dire que l'établissement de ce calendrier ne peut négliger les intérêts légitimes des personnels, des familles et de la vie économique. Le calendrier scolaire triennal que je propose se veut pragmatique. Pour éviter une succession d'aménagements, il privilégie une approche globale et apporte la visibilité attendue par tous les acteurs en établissant pour les trois prochaines années des règles claires pour la rentrée des élèves et la sortie des classes.

Il s'efforce de respecter au mieux sur l'année l'alternance entre périodes de travail et périodes de repos pour les élèves afin de garantir leurs conditions de réussite. Il apporte des réponses à des difficultés bien identifiées par nos partenaires de la concertation sur le calendrier scolaire : impact négatif sur l'économie et sur l'emploi du calendrier des vacances de printemps mis en place en 2010 pour les zones de montagne ; hétérogénéité du traitement des jours qui suivent le congé de l'Ascension ; difficultés d'organisation dans l'année de temps de réflexion réunissant l'ensemble des enseignants autour de problématiques d'intérêt national ou académique sans conséquence pour l'organisation des familles.

Ce calendrier tire également les conclusions de la réforme territoriale pour éviter des incohérences dans les zones de vacances, qui sur le terrain seraient autant de difficultés pour les familles, et pour éviter les engorgements lors des transports vers le massif alpin, qui sont préjudiciables à l'activité et à la sécurité routières.

Ce calendrier est le fruit d'un travail interministériel approfondi associant les ministères chargés de l'intérieur, des transports, du tourisme et de l'agriculture. Il a été discuté avec 55 organisations représentatives des acteurs intéressés par le calendrier scolaire. Comme le Code de l'éducation le prévoit, il est donc désormais transmis pour avis au Conseil supérieur de l'éducation.

Najat Vallaud-Belkacem
ministre de l'Éducation nationale,
de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche

Calendrier scolaire : projet soumis au conseil supérieur de l’Éducation

La présentation du calendrier scolaire constitue toujours un moment fort pour la société. Il doit, en premier lieu, assurer des rythmes d’apprentissages efficaces et respectueux de l’intérêt des enfants. Au-delà, dans notre pays où l’École est au coeur de la République, le calendrier scolaire représente davantage que le seul emploi du temps des membres de la communauté éducative, au premier rang desquels les enseignants et les familles. Il fixe aussi le rythme de l’activité sociale de nombreux français, il constitue une référence, parfois déterminante, pour les institutions, entreprises. C’est dire que l’établissement de ce calendrier ne peut négliger les intérêts légitimes des personnels, des familles et de la vie économique. Le calendrier scolaire triennal que je propose se veut pragmatique. Pour éviter une succession d’aménagements, il privilégie une approche globale et apporte la visibilité attendue par tous les acteurs en établissant pour les trois prochaines années des règles claires pour la rentrée des élèves et la sortie des classes.

Il s’efforce de respecter au mieux sur l’année l’alternance entre périodes de travail et périodes de repos pour les élèves afin de garantir leurs conditions de réussite. Il apporte des réponses à des difficultés bien identifiées par nos partenaires de la concertation sur le calendrier scolaire : impact négatif sur l’économie et sur l’emploi du calendrier des vacances de printemps mis en place en 2010 pour les zones de montagne ; hétérogénéité du traitement des jours qui suivent le congé de l’Ascension ; difficultés d’organisation dans l’année de temps de réflexion réunissant l’ensemble des enseignants autour de problématiques d’intérêt national ou académique sans conséquence pour l’organisation des familles.

Ce calendrier tire également les conclusions de la réforme territoriale pour éviter des incohérences dans les zones de vacances, qui sur le terrain seraient autant de difficultés pour les familles, et pour éviter les engorgements lors des transports vers le massif alpin, qui sont préjudiciables à l’activité et à la sécurité routières.

Ce calendrier est le fruit d’un travail interministériel approfondi associant les ministères chargés de l’intérieur, des transports, du tourisme et de l’agriculture. Il a été discuté avec 55 organisations représentatives des acteurs intéressés par le calendrier scolaire. Comme le Code de l’éducation le prévoit, il est donc désormais transmis pour avis au Conseil supérieur de l’éducation.

Najat Vallaud-Belkacem
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche